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Espace presse

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FRANCE CULTURE

Sujet sur les coupes budgétaires en région Pays de la Loire à 11'40

 Publié le 27/12/2024 à 19h21

Intervention de Arnaud Auray, administrateur de Stradivaria. 

OUEST-FRANCE

Mardis Musicaux à Angers. Si Bach m'était chanté...

Publié le 07/12/2024 à 09h00

 

Ah ! ce temps béni où des princes consacraient un quart du budget de leur principauté à la musique (en l’occurrence Léopold d’Anhalt-Köthen, mécène de Jean-Sébastien Bach)… Le clin d’oeil est ironique mais non souriant. C’est celui glissé par Guillaume Cuiller, hautboïste et directeur artistique de l’Orchestre baroque de Nantes Stradivaria, mardi 3 décembre dernier, sur la scène d’un Grand Théâtre peuplé de 500 personnes (le baroque, musique de niche ?). Le plaidoyer pour le soutien aux nombreuses structures culturelles qui viennent de prendre un uppercut de la part de la Région viendra plus tard, avant le rappel, par ce même Guillaume Cuiller et par son organiste Nicolas Bucher, élargissant ces et ses craintes au niveau national.

 

Une certaine déférence

Quelle réponse légitime opposer à ce noir destin ? En offrant une musique lumineuse. On le répète : nous n’avons pas toutes les clefs pour appréhender celle-ci, à la fois tellement précise, cadrée, mathématiques et tellement aérienne, libre, propice à la rêverie. Le programme proposait la « Suite pour orchestre BWV 1067 » puis la « Cantate BWV 199 – Mein Herze schwimmt im Blut » de Bach suivies du « Concerto pour orgue op.4 n°5 » de Haendel, de la « Cantate BWV 84 Ich bin vergnügt mit meinem Glücke » et enfin, en rappel, un aria de cette dernière, toujours de Bach.

Ce qu’on perçoit des musiciens qui portent beau cette musique à la fois sacrée et profane est une certaine déférence par rapport à elle, une forme d’humilité qui les met entièrement à son service. Image marquante de cette sensation, l’aura à la fois sobre et lumineuse (on y revient !) de Rachel Redmond, soprano à la voix tout en retenue, en recueillement et en profondeur. Et l’on ne peut s’empêcher de penser à ces mots de Emil Cioran :  S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu. 

 

OUEST-FRANCE 

Concert baroque à Nantes : un trio ouvre la saison des apartés ce lundi 

Publié le 13/10/2024 à 19h21

 

Initiés par Stradivaria, orchestre baroque de Nantes, les Apartés ont la particularité d’éclairer à la bougie les musiciens dans la chapelle de l’Immaculée, créant une atmosphère particulière. L’ensemble cherche à toucher tous les publics. La journée du concert, les musiciens rencontrent les scolaires et le lendemain, vont jouer dans les Ehpad de la métropole. Cette formule commence à se diffuser dans la région.

 

Nouveautés de la saison des Apartés

"Stradivaria va accueillir de jeunes adultes trisomiques", détaille Guillaume Cuiller, le directeur artistique de Stradivaria. Un partenariat avec le restaurant Chromosome.

Cette saison fait la part belle à la période classique, fin XVIIIe. Pour la première fois, l’octuor à vents de Stradivaria va jouer une création mondiale Le tombeau desseventies de Guillaume Connesson lundi 18 novembre. Une œuvre écrite pour instruments anciens.

On pourra entendre lundi 20 janvier 2025 l’ensemble Tra Noi, lauréat du concours international de musique ancienne du Val de Loire. "Ils ont impressionné le jury", rapporte Guillaume Cuiller. Autre nouveauté, la danseuse et chorégraphe Ambra Senatore rejoindra Stradivaria lundi 19 mai, car "les musiciens sont en mouvement, tout est chorégraphie." 

 

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FRANCE MUSIQUE

Interview le 02/02/2024 par Jean-Baptiste Urbain dans le cadre de la Folle Journée

Guillaume Cuiller est un fervent défenseur du répertoire baroque, l'ADN de l'ensemble depuis ses débuts : "Par ailleurs, j'ai vraiment décidé d'axer le travail sur le répertoire de la fin du 18e siècle, autour de Mozart, Haydn etc. Tous ces compositeurs qui ont écrit pour les ensembles d'instruments à vent qui étaient très à la mode mais qui n'est toujours pas assez connu aujourd'hui." Une autre particularité de l’ensemble, ce sont leurs concerts de musique de chambre à la bougie, qu'ils appellent “Les Apartés”, à la Chapelle de l’Immaculée à Nantes : "ça change la qualité d'écoute. On essaie de jouer avec l'éclairage dans notre approche théâtrale de la musique. On change le rapport à la scène et le rapport du public à l'écoute, et ça fonctionne très bien."[...]

FRANCE 3 PAYS DE LA LOIRE

Culture : faites “un pas de côté” avec Daniel Cuiller pour oublier un peu...le COVID19

La guerre des Te Deum à la Chapelle royale de Versailles

Publié le 07/04/2020 à 09h00 • Mis à jour le 12/06/2020 à 12h33

 

"Artistes, acteurs culturels, ils ont été les invités du magazine de la création artOtech. Confinés et bloqués dans leurs activités comme nous, nous prenons de leurs nouvelles. Le musicien, Daniel Cuiller créateur de Stradivaria nous envoie une vidéo musicale pour une période "baroque".

Comment les artistes, les organisateurs de festivals, de manifestations culturelles, les artisans du spectacle vivant vivent cette période de confinement liée à la propagation du coronavirus ?
Nous avons contacté les têtes d'affiche du magazine de la création Artotech pour prendre de leurs nouvelles, faire un point sur leurs situations personnelles, professionnelles. L’occasion de leur demander de prendre la parole, en artistes qu’ils sont, sur cette période inédite que nous vivons [...].

Véritable institution  nantaise, l’orchestre Stradivaria a fêté ses 30 ans. Stradivaria est l’une des formations baroques les plus reconnues au monde. Elle est régulièrement invitée aux quatre coins de la planète. Créé et toujours dirigé par le violoniste Daniel Cuiller l’ensemble est resté fidèle à son ambition des débuts : Interpréter le répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles et respecter l’exigence historique de ce patrimoine. Stradivaria est riche d’une discographie d’une vingtaine d’albums et d’enregistrements avec les plus grands solistes du monde [...].

Publié le 03/07/2020 par Nicolas Mathieu

 

Le Chœur Louise Marguerite et l’Orchestre Stradivaria auxquels se joint un quatuor de solistes (Michiko Takahashi, Romain Champion, Sebastian Monti et Cyril Costanzo) font revivre sous la direction de Daniel Cuiller la guerre des Te Deum, querelle musicale confrontant deux contemporains de Rameau : Esprit Joseph Antoine Blanchard (1696-1770) et François Colin de Blamont (1690-1760).

La querelle dont il est ici question cristallise des tensions telles qu’elles apparaissent au cours du XVIIIe siècle entre la Chapelle royale et la Chambre du Roi. Pour célébrer la victoire des armées de Louis XV à Fontenoy, le sous-maître de la Chapelle royale Esprit Joseph Antoine Blanchard propose un Te Deum (« Cantique d’Action de Grâces pour les Conquêtes de Louis XV ») dont il présente les partitions sous les ors de la Chapelle. Or, un usage veut que ce soit le Surintendant de la Musique de la Chambre du Roi qui se charge de célébrer ces événements extraordinaires (la Chapelle royale étant ordinairement destinée à des célébrations religieuses). Et alors que Blamont vient sur les lieux et commence à subtiliser les partitions du sous-maître pour les remplacer par celles de son ouvrage, il est contraint de cesser son entreprise, la Reine arrivant dans sa niche. Cette brève victoire de Blanchard contre Blamont n'est pas sans conséquence, ce dernier prévenant le Duc du Richelieu de cet incident, dont Blanchard souffre d’une lettre admonestant son comportement. C’est au sein de la Chapelle royale, champ de bataille de cette guerre, que sont représentés les deux Te Deum, joyaux réunis et interprétés par l’orchestre nantais Stradivaria, le Chœur Marguerite Louise (de Gaétan Jarry) dirigés par Daniel Cuiller (qui s’était déjà emparé du Te Deum d'Henry Madin avec son ensemble dans un enregistrement daté de 2016), avec en première ligne, les solistes Michiko Takahashi, Romain Champion, Sebastian Monti et Cyril Costanzo.

CRITIQUES D'ALBUMS

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Concertos pour Clavecin
Henry Madin
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